Flavia • Je ne cherche aucun ennui. Généralement, ce sont les ennuis qui me trouvent

Commençons du début. 

Je suis née, dans une famille plutôt aisé. Ma famille aurait largement eu sa place dans un épisode de Desperate Houswives, enfin ça, c'était avant que je pointe le bout de mon petit nez. Accrochez-vous bien, mon histoire est plus complexe qu'il n'y paraît. 
Ma mère était une très belle femme, comme celles qui posent dans les magazines, qui n'ont aucun défaut et qui te font culpabilisez d'avoir mangé ce muffin au chocolat à quatre heures. Et bien sur elle épousa un homme tout aussi cliché, le genre de type qui ne regarde pas à la dépense mais qui n'est jamais présent. De leur union naquit un fils, un magnifique bébé, mais les choses ne changèrent pas, et ma mère lassée de sa solitude eut un amant et TADA.

C'est comme ça que je suis née, moi et.. une deuxième petite fille. Bien sur, ma mère n'eut plus le droit de voir son amant, et personne ne sut jamais que nous étions deux petites illégitimes. Ma génitrice décida donc d'accompagner son mari dans ses déplacements, en gros nous étions plus avec notre nourrice qu'avec notre famille. On peut dire que j'ai eu une enfance heureuse, même sans parents présent. J'étais le genre de petite fille qui défends les plus faibles dans la cour, même quand les tyrans font trois têtes de plus. J'ai écopé de quelques bleus, mais ça ne m'as jamais arrêtez pour autant jusqu'au jour ou le tyran est devenu tout autre. Mes parents ont commencé à être plus présent à la maison, je n'ai jamais su quel type de métier ils faisaient réellement, et quand on a huit ans, ça importe peu. Le mari de ma mère, appelons le monsieur X, buvait beaucoup. Et dans ces moments là, c'était rarement beau à voir. De petite héroïne à l'école, je passais à souffre douleur une fois la porte de la maison passé, et la impossible de jouer des poings. J'ai simplement appris à faire avec, à rentrer dans un état totalement passif quand les coups pleuvaient. Ma mère ne s'est jamais interposée, elle fuyait dans une autre pièce comme si de rien était. A l'école, j'étais assidu, je travaillais plus que n'importe qui pour m'en sortir, pour pouvoir quitter la maison au plus vite. 

Et puis un beau jour, quelqu'un s'interposa enfin entre les coups et moi, ma nourrice armée d'une magnifique et très lourde casserole assomma tout simplement mon beau-père. Ma mère inventa toute une histoire, justifiant qu'il avait sûrement encore trop bu et qu'il avait du tombé. En tout cas, je ne revis jamais cette femme et ma mère décida de tous nous envoyer chez notre grand mère au Mexique. La délivrance, le nirvana, une nouvelle vie. Ma grand-mère est une femme remplie d'amour, avec un caractère bien trempé et des animaux partout, il parait que je lui ressemble énormément. Le soir de mes seize ans, nous sommes sortis, pour fêter ça mais raisonnablement, lorsque nous sommes rentrés à pied, après notre escapade, une voiture nous a fauchés. Ma sœur a fini branchée, à des appareils tous plus bruyant les uns que les autres. Je m'en suis occupé jour et nuit, donnant corps et âme pour prendre soin d'elle. Les infirmières me montraient des gestes simples à faire, mais qui pourrait aider le jour ou elle se réveillerait. Mais elle ne se réveilla pas, et finalement on débrancha les appareils les uns après les autres, et elle nous quitta doucement sans douleur. Cette épreuve me permit de découvrir ce que je voulais faire de ma vie, aider les gens, mais aider vraiment. Je suivis donc des études pour devenir infirmière, la vie reprit son cour difficilement mais j'étais toujours la même fille rigolote, qui s'interpose, qui profite de la vie. 

Mes études finit, je rejoignis l'hopital de la ville, que je connaissais si bien. Ma vie n'avait rien d'extraordinaire, mais j'aimais ce que je faisais. Et puis un soir, en rentrant de mon service, dans ma petite ruelle habituelle, un homme était en train de commettre un meurtre, sous mes petits yeux. Mon impulsivité, me poussa à me mettre à lui gueuler après comme un poisson pourris. Et puis.. le réveil. Dans une minuscule pièce, le même homme qui paraissait faire mètres de haut devant moi, il faut quand même souligné, qu'il était... très charmant dans son genre, enfin même terriblement beau. Mon cœur rata un battement, lorsque je vis mon frère juste à coté, bien sûr, je hurlais à nouveau, pour qu'il soit épargné, proposant de vendre jusqu'à mon âme. Lorsque l'homme se mit à rire, mon cœur rata un nouveau battement, c'était moi l'otage, moi qui étais dans le pétrin. Finalement, je ne fus pas tué, grâce à mon frère et à mon métier, visiblement j'avais mon utilité.
Malgré ma situation délicate, je restais la même femme au caractère de cochon même si je risquais de finir six pieds sous terre pour ça. Et puis un jour Santiago rentra blessé, personne n'avait le droit de l'approcher à part moi, je fis ce que je savais faire de mieux, c'est-à-dire soigner les gens et être amour et gentillesse. Et de la.. arriva un baiser, et puis une relation, relation qui me rendait folle de rage par moment puisque Santiago ne s'empêchait pas d'aller voir d'autres femmes mais que j'avais à peine le droit de parler à un homme. Et cette relation compliquée, allait devenir encore plus complexe à cause de la petite vie qui venait de prendre place dans mon ventre.