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 Sometimes I pretend to be normal (ft. Jefferson)

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MessageSujet: Sometimes I pretend to be normal (ft. Jefferson)   Sometimes I pretend to be normal (ft. Jefferson) EmptyJeu 22 Fév - 23:42


Sometimes I pretend to be normal
Jefferson & Laurel

« sometimes i pretend to be normal. But it gets boring. so i go back to being me. »
Ces derniers temps, Laurel se sent souvent perdue. Incapable de trouver la bonne voie à emprunter, incapable de faire taire sa conscience et de ne pas se laisser submergée par les doutes. Où est passée sa sœur ? Elle ne le sait toujours pas. Et, bien malgré elle, la graine de la colère s'est implantée en elle. Comment a-t-elle pu tous les abandonner de cette façon ? Qu'est-ce qui a bien pu lui passer par la tête à ce moment-là ? Elle ne comprend pas ... Et elle a bien peur de ne jamais réussir à comprendre. Et s'ils ne la retrouvaient jamais ? Jefferson lui a demandé d'arrêter ses recherches, alors cela finira peut-être bien par arriver ... Pour l'instant, elle n'a pas réussi à l'admettre et à réellement arrêter. Elle continue ... Dans le dos de Jeff. Elle s'en veut un peu à ce propos, tout en se disant qu'elle est dans son droit le plus strict de ne pas totalement tourner le dos à sa sœur. En même temps, elle culpabilise. Et pas seulement parce qu'elle continue ses recherches - aussi, et surtout, pour ce qu'elle ressent lorsque ses yeux se posent sur le mari de sa sœur, son beau-frère, qui fait partie de sa vie depuis aussi longtemps qu'elle s'en rappelle. Un mélange d'envie, de désir, de culpabilité, ... Et de bien d'autres choses encore qu'elle n'est pas certaine de vouloir comprendre. Comment a-t-elle pu en arriver là ? Comment ont-ils pu en arriver là ? Elle ne parvient pas à retourner en arrière, à retourner au moment où tout cela a dérapé. Sa petite vie lui semblait devenue exactement comme elle la voulait. Elle apprenait à se poser un peu, à voyager moins ...

Mais elle n'a toujours pas ce qu'elle veut depuis des années : l'amour. Une personne avec qui partager son quotidien. Compte tenu de la vie qu'elle a menée jusque-là, elle n'a jamais eu la possibilité de tester, de voir ce que cela pourrait donner. Et elle le regrette profondément. Elle regrette que cela ne se soit pas encore produit. Elle regrette de ne pas savoir trouver la bonne personne avec qui partager cela ... Et, le pire, c'est sans doute la pensée qui la traverse lorsqu'elle se dit cela : peut-être qu'elle l'a déjà trouvée. C'est ridicule. Et elle ne perd jamais une seconde pour chasser cette idée de sa tête. Quelle idiote. Elle a vingt-huit ans, et c'est une idiote finie. Est-elle désespérée à ce point ? Incapable de trouver quelqu'un qui ne soit pas le mari de sa sœur, bien que celle-ci ait disparu ? Elle s'en veut terriblement ... Et de manière encore assez mystérieuse à ses yeux, elle parvient à ne pas y penser, la plupart du temps. Elle repousse cela dans les confins de son esprit, là où elle espère que personne ne le verra, pas même elle. Parce qu'elle se refuse à se laisser aller à ce genre de pensées. Il suffit qu'une idée de ce type traverse son esprit pour qu'elle se ferme, le temps de faire le ménage. Le temps de s'en débarrasser et, sans doute, de renier la vérité. Cela vaut mieux. Pour elle, pour Jeff, pour les enfants. Pour tout le monde, en fait. Mais il paraît que vivre dans le déni ne tient jamais. Qu'arrive forcément un moment où la vérité éclate aux yeux du monde.

Pour l'instant, elle s'en sort plutôt bien, et elle tient à rester dans cette optique. Perdre espoir n'est pas dans son habitude, et en particulier dans une histoire comme celle-là. Il en va de sa santé mentale. De celle de toutes les personnes autour d'elle. Elle a conscience, malgré tout, de, peut-être, passer un peu trop de temps chez les Cook. La situation n'est pas aisée et, parfois, elle a l'impression que Emma lui en veut pour quelque chose qui la dépasse. Elle fait un pas vers elle, Emma en fait dix en arrière. Lui en veut-elle pour le départ de sa mère ? Quand cette idée la traverse, Laurel redouble d'efforts dans ses recherches ... En vain. Et elle ne perd pas espoir vis-à-vis de sa nièce, elle continue à essayer. A aller la voir, à discuter avec elle comme si de rien était. Mais il y a toujours cette barrière invisible et infranchissable entre elles. Emma la dresse avec ardeur et rien ne semble pouvoir la lever. Ce soir, par exemple, c'est seule que Laurel se retrouve dans le salon. Il est relativement tard, et Jeff n'est pas encore rentré. Ce qui pourrait peut-être expliquer que les deux enfants sont d'ores et déjà dans leur chambre ... Mais c'est ainsi que sont les choses depuis plusieurs heures. Ce n'est pas juste qu'ils se sont couchés, c'est qu'ils l'ont fuit dès que possible. Emma en particulier ... Evidemment. En soit, ce n'est pas très grave, Laurel profite du calme de l'appartement pour, assise sur le canapé, pianoter sur son ordinateur portable et travailler sur les dernières photos qu'elle a faites. Mais elle a du mal à rester concentrée là-dessus alors que sa vie a prit une telle tournure. Et encore moins alors que Jeff pourrait rentrer à tout instant ... Et, alors, ils ne seront que tous les deux.
Ridicule, une fois de plus.
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MessageSujet: Re: Sometimes I pretend to be normal (ft. Jefferson)   Sometimes I pretend to be normal (ft. Jefferson) EmptyMar 27 Fév - 18:33


Laurel & Jefferson

« Sometimes I pretend to be normal »
« - Quelles sont les réservations pour ce soir Crystal ? Jefferson demande à la chef de salle de son dernier restaurant "The Cook's Kitchen" d'un air un peu préoccupé, craignant déjà la réponse de la jeune femme. Le dernier établissement de la famille Cook était celui qui prenait le plus de temps à son propriétaire pour la simple et bonne raison qu'il était celui qui avait le plus de succès. Les réservations s'accumulaient et les services chargés s'enchainaient, rendant la présence du patron en cuisine plus que nécessaire, pour coordonner le travail de son équipe encore peu habituée à travailler ensemble. Or ce soir, il avait plutôt envie de pouvoir rentrer rapidement chez lui pour retrouver ses enfants. Une drôle d'ambiance inexplicable régnait dans son foyer ces derniers temps, ambiance qu'il souhaitait dissiper le plus rapidement possible, craignant qu'elle n'y prenne ses aises et ne devienne habituelle. Il avait bien trop trimé avec l'aide de sa belle-soeur Laurel, pour amener un esprit de sérénité et de tranquillité dans son foyer mis à mal par le départ si brutal de la mère de famille, pour que quoi que ce soit ne vienne perturber l'équilibre déjà parfois un peu précaire.

On est complet chef ! lui lança son employée, pour le coup ravie de cette nouvelle. Comment ne pas l'être : un restaurant complet en pleine semaine, était plus qu'une bonne nouvelle. C'était synonyme d'un engouement évident qui assurait une certaine forme de sécurité. Tant que les réservations continuaient à s'accumuler, chacun pourrait conserver son emploi. Mais qui disait restaurant complet, disait beaucoup de travail et donc aucun départ avant le coup de feu. Dans ses autres restaurants, Jeff était parvenu à avoir des équipes au taquet, tant et si bien que sa présence en cuisine était beaucoup plus récréative que nécessaire. Ils n'avaient clairement pas besoin de lui et il n'y venait que pour s'assurer que tout s'y passe bien et pour se faire plaisir. Cuisiner était sa passion avant d'être un métier et il ne pouvait s'imaginer ne plus le faire du tout. Alors se retrouver dans un configuration où sa présence était nécessaire et non uniquement voulue, lui était un peu difficile, lui rappelant ses débuts.
Jeff était un peu un esprit libre et avait beaucoup de mal avec les contraintes et les obligations, ce qui est d'ailleurs plus que surprenant quand on sait qu'il est un véritable papa poule. Il n'y a pourtant rien de plus exigeant et de contraignant qu'un enfant et pourtant, il ne se plaignit jamais de quoi que ce soit, faisant toujours tout pour ses petits bouts avec la plus grande joie.
Mais il s'agissait là plutôt et surtout d'une contrainte qui l'empêchait justement d'être auprès de sa famille, ce qui ne le mettait pas vraiment en joie. Très bien, merci ! il lui répondit calmement, avant de rejoindre son bureau à la recherche de son portable. Son téléphone à la main, il envoya un SMS à Laurel, la dernière personne qu'il avait contacté, comme tous les jours, pour la prévenir de son retard et s'assurer de sa présence auprès des enfants. Dans le fond, il savait très bien que c'était plus une formalité qu'une véritable inquiétude de sa part...Laurel était absolument exemplaire et admirable avec les enfants et il savait pertinemment que, ne le voyant pas arriver en début de soirée, elle se rendrait d'elle-même auprès de sa nièce et de son neveu. Mais il avait d'une certaine façon, envie et besoin de recevoir un message de la part de la jolie blonde. Rares étaient les journées où ils n'échangeaient pas d'une façon ou d'une autre, et voir le nom de la jeune femme s'afficher sur son écran, l'aiderait sans doute un peu à contenir sa frustration et sa contrariété.

Son message envoyé, il s'attela à un peu de paperasse avant de recevoir la réponse de la jeune femme, réponse qui comme prévu, lui tira un sourire un peu idiot, sourire qu'il ravala rapidement, préférant largement l'ignorer plutôt que s'atteler à en comprendre la cause, avant de glisser son téléphone dans la poche de sa veste et de rejoindre son immense cuisine, la quatrième femme de sa vie. Les téléphones étaient normalement interdits en cuisine pour des raisons évidentes d'hygiène, mais il voulait être joignable à tout moment pour sa famille.

* * *

Il était environs 23h quand Jeff quitta enfin le restaurant, pourtant encore plein de clients. Le coup de feu étant enfin passé, les autres cuistots pouvaient tout à fait gérer la suite du service sans le chef. Il s'empressa donc de rassembler ses affaires, ferma son bureau à clé, salua tout le monde et grimpa sans plus attendre au volant de sa voiture, impatient de retrouver son chez lui qui lui avait tant manquer durant cette journée interminable.

Il ne lui fallut pas bien longtemps pour rejoindre l'immeuble cossu où se trouvait son condo et encore moins de temps pour garer sa voiture dans le parking souterrain. Il composa le code de l'ascenseur qui menait jusqu'à son étage et glissa enfin sa clé dans la serrure, bruit si familier qui annonçait qu'il retrouverait enfin les personnes comptant le plus pour lui. Il ouvrit la porte avec précaution, sachant bien que les yeux seraient sans doutes clos à l'intérieur et désireux de ne pas perturber le sommeil de ses enfants. Il jeta un rapide coup d'oeil à l'intérieur en refermant la porte derrière lui, à la recherche de la seule chevelure blonde demeurant dans ces lieux, chevelure qu'il trouva reposant sur le canapé : elle s'était assoupie. Un sourire attendrit apparu alors sur le visage du père de famille, qui fit alors preuve d'encore plus de précaution. Il posa avec soin son sac au sol, et s'avança vers elle à pas léger. Arrivé à son niveau, il saisit son ordinateur en veille, qui était sur le point de tomber du canapé et s'accroupit en face d'elle, la regardant dormir avec affection. Ce qu'elle était mignonne tout de même. Comme perturbée par sa présence, elle s'agita un peu dans son sommeil, secouant légèrement le bout de son nez, ce qui tira un petit rire silencieux à Jeff. Du bout des doigts, il effleura son visage duquel il ôta avec délicatesse, une mèche de cheveux, désirant la réveiller avec le plus de soin possible.
- Bonsoir princesse... il lui murmura alors, faisant usage de ce surnom qu'il n'avait que pour elle et ce depuis bien des années, attendant avec une impatience qui ne devait pas être, qu'elle ouvre les yeux.
 »  
Caramelle
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MessageSujet: Re: Sometimes I pretend to be normal (ft. Jefferson)   Sometimes I pretend to be normal (ft. Jefferson) EmptyDim 4 Mar - 20:02


Sometimes I pretend to be normal
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« sometimes i pretend to be normal. But it gets boring. so i go back to being me. »
Comme si Laurel allait être dérangée par l'idée de garder les enfants de Jeff ! Ses neveux. Bien sûr que non. Cela lui fait même un peu trop plaisir, si on lui demande son avis. Dans le sens où elle a l'impression d'être chez elle, dans leur appartement. D'être à sa place, en étant à leurs côtés, en s'occupant d'eux ... En tenant compagnie à Jefferson et en lui rendant ainsi service. Pourquoi ? Elle préfère ne pas le savoir, et donc ne pas y réfléchir. Mieux vaut, parfois, apprendre à rester dans l'ignorance. C'est ce qu'elle fait, dans ce cas précis. Elle reste dans l'ignorance autant que possible. Elle tâche de ne pas y songer plus que de raison. Et sa meilleure option, pour cela, reste bien sûr de se plonger à corps perdu dans le travail. Dommage qu'elle n'ait plus l'option voyager tout le temps et en même temps ... C'était exactement ce qu'elle souhaitait. Pouvoir se poser plus longuement. Il faudra qu'elle reparte, bien sûr. Encore et encore ... Mais pas autant qu'autrefois. Et, dans le fond, elle n'en a pas envie. Elle ne peut pas se permettre de laisser tomber Jefferson comme sa maudite sœur a pu le faire.

Et cela, elle ne le comprend toujours pas. Elle a beau tourner et retourner la situation dans tous les sens, parfois même au beau milieu de la nuit quand Morphée semble ne plus vouloir l'accueillir, aucune explication ne survient. Non, elle ne sait pas. Alicia est partie et a emporté ce secret avec elle. Elle pourrait essayer d'en parler avec Jeff, d'essayer de comprendre avec lui ... Mais quelque chose lui dit qu'il n'a plus très envie d'évoquer ce sujet. Elle le comprend ... Sans problème.

Tout ça pour dire qu'une fois de plus, Laurel est chez la famille Cook plutôt que dans son propre appartement, localisé juste en face. Patiemment, elle attend que le père de famille rentre et, à ce moment-là, elle pourra se permettre de franchir le pas de sa porte. Sans avoir à traîner plus longuement ici, sans que quoi que ce soit ne la retienne plus longtemps ici, à ses côtés. Il faut juste qu'elle soit patiente. Et, en attendant, elle a du travail à faire. Des photos à trier, à retoucher ... Puis à envoyer à sa patronne. Elle profite aussi d'être seule et tranquille pour ajouter une annotation dans un document gardé secret depuis le départ : Washington DC. Non, Alicia n'est pas dans la capitale du pays. Du moins, elle n'est inscrite dans aucun registre auquel Laurel peut avoir accès du haut de son statut de simple citoyenne. Cela ne l'avance en rien de le savoir mais ... Elle doit essayer. Même en n'ayant que des petites informations comme celle-là à chaque fois.
Elle doit essayer. Tenter, faire avec ce qu'elle a - et ce qu'elle n'a pas -.

Elle est encore en train de penser à tout cela, mais néanmoins occupée à ajouter de la luminosité sur une photo prise quelques jours plus tôt à Brooklyn, lorsque le sommeil commence à l'emporter. La dernière chose dont elle se souvient, c'est de laisser sa tête reposer contre le dossier du canapé, dans le but de se reposer juste un peu.

****
Ce qui n'était qu'un simple repos, s'est vite transformé en une réelle sieste, quasi début de nuit. Et ce n'est qu'en sentant du mouvement à côté d'elle, et quelque chose lui effleuré le visage, qu'elle sort de sa torpeur. Son ordinateur n'est plus sur elle ... En revanche, Jefferson, lui, est là. Les traits encore tirés par le sommeil qui vient juste de la quitter, elle lui sourit faiblement, sincèrement heureuse de le voir à ses côtés. Et son cœur fait un triple salto en constatant leur proximité sur le moment. « Hey ... », lâche-t-elle dans un souffle, la voix encore enrouée par le sommeil. Sa posture n'étant plus confortable après qu'elle y soit restée trop longtemps, elle se redresse un peu, sans néanmoins faire de geste brusque ni même chercher à s'éloigner de Jeff. « Désolée, je n'avais pas prévu de m'endormir ... » Et, dans le fond, ce n'est sans doute pas grave : les enfants sont couchés. Ils n'avaient pas besoin d'elle. Elle, en revanche, avait - et a - sacrément besoin d'une bonne nuit de sommeil. Sans y prêter plus d'attention que cela, et surtout sans chercher à y déceler un indice quant à quoi que ce soit, l'une de ses mains se pose sur l'avant-bras de Jefferson, non loin de là. « Comment tu vas ? » Elle profite aussi du fait que ses yeux commencent à se remettre et à s'habituer à la lumière, pour regarder l'heure sur son ordinateur, posé non loin de là. Il est tard, il doit être crevé.
Et elle ferait peut-être mieux de ne pas traîner, pour le laisser tranquille, et aller dormir elle aussi ... Mais elle n'a pas la moindre envie de faire le premier pas dans cette direction. Pas déjà.
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MessageSujet: Re: Sometimes I pretend to be normal (ft. Jefferson)   Sometimes I pretend to be normal (ft. Jefferson) EmptyMer 14 Mar - 1:22


Laurel & Jefferson


« Sometimes I pretend to be normal »


Sans vraiment le réaliser, Jefferson commença à relever quelques ressemblances entre la charmante jeune femme qui se tenait endormie à côté de lui et celle qui fut sa femme pendant des années. Cela lui arrivait encore parfois et ce, bien qu'il ne l'admettrait jamais...le reconnaitre reviendrait à reconnaitre au passage qu'Alicia possédait encore ses pensées, et ça, c'était tout bonnement impossible, pas après ce qu'elle avait fait.
Mais malgré tout, il ne pouvait s'empêcher de remarquer les ressemblances physiques évidentes entre les deux femmes : les mêmes yeux rieurs, le même sourire, les mêmes petit grains de beautés, discrets, peuplant leurs joues et leurs pommettes, les mêmes cheveux blonds...comment ne pas penser à Alicia en voyant sa jeune soeur ? C'était impossible.
Et pourtant, au fil du temps, Laurel était parvenue à se distinguer, devenant officiellement une entité bien à part dans l'esprit de Jefferson, qui ne la voyait jusqu'alors, que comme une copie de sa grande soeur. Les deux femmes se ressemblaient, certes, mais Laurel avait un caractère bien différent de celui de sa soeur, ce qui faisait toute la différence. Son visage s'animait différemment que celui d'Alicia, ses expressions et ses manies étaient différentes, et petit à petit, il cessa de voir le visage de son ex femme dans celui de sa belle soeur, remarquant et appréciant les spécificités des traits de Laurel, enfin libérés du fantôme de ceux d'Alicia.

Mais là,en la voyant ce soir, allongée sur le canapé de la famille, les cheveux un peu partout sur le visage, il eut quelques réminiscences des mêmes scènes vécues avec sa femme...enfin son ex femme...enfin pas vraiment. Ils étaient encore mariés officiellement, étant donné qu'elle s'était juste barrée comme ça, sans plus d'explications. Elle était donc officiellement encore madame Cook, ce qui rendait le quotidien de Monsieur Cook bien compliqué. Comment faire le deuil d'une relation pas officiellement terminée et qui n'a pas vraiment eut de point final ? C'était bien compliqué.

Quoi qu'il en soit, il tente de faire barrage aux souvenirs d'Alicia, alors que la jeune femme s'éveille et quand il croise son regard, tout combat devient inutile : c'est bien Laurel qu'il retrouve là, allongée sur ce sofa, et pas Alicia. Elle le salut doucement, avant de tenter de revenir à elle-même, tandis qu'il tente d'atténuer un peu son sourire qui lui semble un peu inapproprié dans cette situation. Il la surplombait de quelques centimètres et ils étaient proches...très proches...trop proches ? Sans doute oui. Mais c'était Laurel après tout, sa belle-soeur, son amie...la crevette, la princesse...personne ne trouverait cela étrange, pas vrai ? Oui sans doute. Mais il lui fallait tout de même diminuer un peu son enthousiasme pour que cette situation lui semble un peu moins inacceptable. Désolée, je n'avais pas prévu de m'endormir ...

Il hocha doucement la tête par la négative en se retenant de porter une nouvelle fois sa main aux cheveux de la jeune femme pour la rassurer, avant de lui répondre calmement
- Ne t'inquiète pas, il n'y a vraiment pas de soucis. Ils sont grands maintenant les monstres ! il lâcha un petit rire, avant de poursuivre Merci d'être venue encore. Ils pourraient tout à fait rester tous les deux, mais ça me rassure de te savoir avec eux.

Emma était grande maintenant et elle pouvait tout à fait garder son frère lors des nuits de travail de leur père, mais l'idée de les savoir tous les deux, sans personne à la maison, avait tendance à l'attrister et à lui peser. Ils avaient déjà perdus leur mère alors bon...il avait parfois l'impression de les abandonner à son tour quand ses restaurants le retenaient loin de son domicile, et savoir Laurel avec eux le rassurait et atténuait un peu sa culpabilité. Ils la connaissaient et l'aimaient. Quand elle était avec eux, c'était un petit bout de sa famille qui était réunie, et ça, il en avait plus que besoin.

Comment tu vas ? elle lui demanda en posant délicatement sa main sur son avant bras, ce qui déstabilisa un peu le père de famille, comme le contact de Laurel le faisait étrangement assez souvent ces derniers temps. Ils avaient pourtant toujours eut l'habitude de se toucher, de se prendre dans les bras ou de se chamailler comme des enfants et ce, même en présence d'Alicia à l'époque. Mais les contacts physiques semblaient être teintés de nouvelles intentions ces derniers temps, intention qu'il n'arrivait pas vraiment à définir.
Et puis cela faisait tout de même deux ans maintenant que Jefferson n'avait plus de femme dans sa vie, et ce genre de petit geste d'affection lui manquait terriblement. Mais il ne savait pas si c'était saint ou normal d'apprécier en recevoir de la part de Laurel...cela ne retirait rien du tout au côté plus qu'agréable de la chose bien évidemment. Ce fut d'ailleurs pour cette raison qu'il n'ôta pas son bras et se contenta d'apprécier le bref contact de sa peau contre la sienne

Fatigué... il déclara, ponctuant sa phrase d'un nouveau rire pour dédramatiser un peu la situation et minimiser la fatigue qui était sienne, pour ne pas l'inquiéter ...mais c'était une bonne soirée. Le restaurant était plein à craquer ! Ce dernier établissement était de loin celui qui avait le plus de succès, mais il était aussi et surtout celui qui lui pompait le plus d'énergie. Il n'avait plus ses 20 ans aujourd'hui et n'avait plus la même énergie qu'à ses débuts. Et puis sa vie de famille occupait la plus grande partie de ses pensées, ce qui rendait ses heures passées loin de ses enfants plus difficiles à supporter. J'ai quand même hâte que l'équipe soit enfin opérationnelle que j'y sois un peu moins présent. Et encore, hâte était un doux euphémisme ! Et toi ta soirée ? Tu as pu travailler comme tu voulais ? il demanda en premier lieu, soucieux de lui accorder de l'attention à elle, avant d'en venir à parler des enfants, sujet dont il pouvait pourtant parler pendant des heures. Elle lui était d'une aide précieuse au quotidien et méritait bien un peu d'attention. C'était Laurel après tout, pas une babysitteur lambda.

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MessageSujet: Re: Sometimes I pretend to be normal (ft. Jefferson)   Sometimes I pretend to be normal (ft. Jefferson) EmptyVen 23 Mar - 21:27


Sometimes I pretend to be normal
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« sometimes i pretend to be normal. But it gets boring. so i go back to being me. »
Non, Laurel n'avait pas prévu de s'endormir. Si elle est là, c'est pour garder les enfants pas pour faire figure de plante verte dans le salon. Mais Jefferson n'a pas tort sur un point : ils sont grands, désormais. Et Laurel sait que, dans le fond, ils n'auraient sans doute plus besoin de sa présence dans la maison quand leur père ne peut pas rester à leurs côtés. Mais elle ne se priverait pas de ces moments avec eux, aussi brefs et étranges puissent-ils être. Et s'il y a bien autre chose dont elle est absolument certaine, c'est que cela rassure aussi beaucoup Jefferson. « Aucun problème, ça me fait plaisir. » Et elle est sincère quand elle le dit. Bien sûr, les choses sont assez particulières avec Emma ces derniers temps mais Laurel ne tient pas à inquiéter Jeff avec cela. Ce doit être une phase, quelque chose qui ne durera pas et qu'elle n'a donc aucunement besoin de soulever ici. Jefferson est un homme très pris par le boulot, qui se donne à fond pour réussir tout ce qu'il entreprend. Ses enfants sont aussi très importants à ses yeux, et Laurel lui dirait si c'était extrêmement important. Mais pour le coup, cela ne lui semble pas l'être ; pour autant qu'elle sache, c'est peut-être même juste elle qui se fait des idées.

Mais assez bavassé sur quelque chose qu'elle n'a pas l'intention de partager avec Jefferson - pas dans l'immédiat en tout cas -, elle tient à s'assurer que tout va bien de son côté. Se redressant légèrement, elle s'autorise à poser sa main sur son avant-bras. Sans y réfléchir, dans un premier temps. Puis en se disant que ce n'est pas désagréable et que cela lui semble même étrangement naturel. Mais il s'agit de son beau-frère alors c'est normal, non ? Qu'elle s'inquiète pour lui, qu'elle crée des contacts physiques entre eux, ... C'est, en tout cas, ce qu'elle doit se dire pour ne pas s'interroger plus longuement et ainsi mettre en péril le petit équilibre qu'ils sont parvenus à se créer.

Et si Jefferson est fatigué - ce qui n'est pas étonnant, il bosse comme un malade -, son affaire marche bien. Et Laurel en est évidemment ravie. Il le mérite, et très largement. « Oh, tant mieux alors ! » C'est qu'il s'en est donné les moyens aussi, ne s'arrêtant presque plus depuis l'ouverture. Elle ne lui en tient pas rigueur cela dit, mais elle sait à quel point il sera soulagé quand il pourra effectivement lâcher un peu du lest. Pour retrouver convenablement ses enfants, bien sûr. « Tu m'étonnes, mais ne te presse pas trop, tu sais que je suis là pour aussi longtemps que tu en as besoin. » Et même au-delà, mais ce n'est pas nécessaire qu'elle le dise. Ce serait sans doute en faire trop d'un coup. Et ce n'est pas ce qu'elle veut. En tous les cas, elle se cale un peu plus confortablement dans le canapé, offrant aussi à Jefferson la possibilité de prendre un peu plus de place. C'est que cela ne doit pas être très confortable pour lui dans cette position. Et Laurel a beau se sentir ici comme chez elle - il faudra peut-être qu'elle se penche sur cette question un de ces quatre d'ailleurs -, elle n'a pas non plus envie de le déranger.

« Très bien, j'ai pu travailler juste comme il faut. Emma et Davis sont très discrets, tu sais. Je les entends à peine quand ils sont dans leur chambre. » C'est-à-dire à peu près tout le temps, en particulier Emma. Mais Jefferson n'a pas besoin d'entendre cela. Le minimum d'informations sera bien assez suffisant. Sinon, il s'inquiéterait trop et Laurel n'a pas envie d'en être la cause indirecte. Ce n'est qu'une phase, de toute façon.
« Je n'avais pas grand chose à faire et heureusement ... Je dois avouer que je me suis très vite endormie. » Elle a presque honte de l'avouer ça, tiens. Il va finir par croire qu'elle ne vient ici que pour squatter son canapé et dormir ! Mais non, Jefferson n'est pas comme ça. Et s'il n'était vraiment pas satisfait, il embaucherait une baby-sitter ... Ou leur permettrait de se débrouiller par eux-mêmes. Après tout, ils sont effectivement assez grands pour cela. Surtout Emma. Et elle le fait bien assez savoir, quand elle est en mode "revendications".

Après quelques secondes de flottement, Laurel retire sa main du bras de Jefferson et se penche légèrement en avant, et sur le côté, pour fermer son ordinateur. Cela ne servirait à rien de le laisser ainsi et, de toute façon, elle ne va sans doute pas trop traîner. Et pour elle, et pour Jefferson. Qui, fatigué comme il l'est, doit n'avoir plus qu'une hâte : aller se coucher. Mais Laurel n'a pas non plus très envie d'abréger cette discussion qui, avouons-le, ne fait que commencer. « Tu me diras si tu as besoin de moi de nouveau, hein ? Même si c'est demain ou après-demain, je ne suis pas difficile. » Et Jefferson le sait, mais cela ne pourra faire de mal à personne de le rappeler encore et encore.
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