Gabrielle Chanel - je déteste les riches qui vivent en dessous de leurs moyens

I : Bonjour Gabrielle. Merci de nous accorder cette interview.

G : C’est tout naturel, mon cher Jimmy ! D’ailleurs, je vous remercie de m’avoir invitée sur ce plateau.

I : Cela nous fait plaisir ! Bon, je sais que vous êtes du genre très secrète sur votre passé, mais des millions de fans aimeraient en savoir un peu plus sur vous. Racontez-nous votre enfance ! D’abord, votre naissance par exemple ?

G : Eh bien… Je suis née un jour après Noel 1998 dans un des plus populaires hôpitaux de Paris. Et pour cause, comme vous le savez, je suis l’arrière petite nièce de la plus grande couturière du monde, soit Coco Chanel. C’est à minuit pile que je pointais le bout de mon nez. Un cadeau de Noel en retard pour mes parents ( rire), mais un cadeau quand même puisque je fus la première et la seule enfant de Henri et Erica Chanel.

I : Fille unique ? C’est intéressant ! Pourriez-vous nous apprendre un peu plus sur vos parents ?

G : Comment vous décrire mes parents… Mon père était un des petits-fils de la célèbre Coco Chanel et le premier sur la liste des nombreux cousins pour succéder à mon grand-père dans l’entreprise. Contrairement à celui-ci, mon père avait une âme de créateur. On disait qu’il avait la même impulsion de création que sa grand-mère à l’époque et il était réputé pour être quelqu’un de très modeste. L’argent ne l’intéressait pas. Tout ce qu’il voulait, c’était créer. Il a rencontré ma mère dans un musical sur Broadway. Ma mère était la tête d’affiche de Grease à l’époque et mon père est tombé sous son charme, comme Danny Zuko de Sandy. Ils sont allés boire un verre après le spectacle et la suite , vous devez la connaitre. ( rire)

I : Bien sûr que nous la connaissons ! Je sais que le fait de parler de vos parents vous rend parfois un peu triste, mais…pourriez-vous nous évoquer un peu plus votre enfance ? La jeunesse aimerait savoir comment vous êtes montée aussi vite !

G : Mon enfance était plutôt…fabuleuse. Né au milieu du maison qui empilait les tissus et la musique, je fus rapidement plongé dans ces domaines. Ma mère voulait faire de moi une chanteuse. J’eus le droit à des cours de chant et de danse, dès que je suis parlé et marcher.

I : Un avenir prédestiné !

G : Oui un peu ( rire). Mon père, quand à lui, voulait faire de moi une créatrice. Dans le landau déjà, on m’amenait aux défilés de mode et j’eus le droit à ma propre ligne pour enfants dès mes cinq ans.

I : Ce n’était pas trop contraignant ?

G : Au contraire, c’était plutôt de bons moments…Malheureusement, ma mère nous quitta durant mes premières années de vie. C’était un soir en rentrant des cours à l’international School…. Mon père me fit monter dans la chambre de ma mère. Je la vois encore coucher le visage pâle et les yeux tristes. La fin approchait, mais son regard s’est éclairé quand je me suis approchée en robe rose et pantoufles licorne.

I : Je comprends… Si vous ne voulez pas aller plus loin, c’est votre droit je…

G : Non, non ça va aller… ce n’est pas un souvenir si triste…Nous avons parlé longuement, avant qu’elle ne prononce ces dernières paroles à mon égard.« Ne te laisse jamais décourager et atteint tes rêves, mon amour. Tu deviendras aussi connue que Coco »
Cette phrase ne quitta jamais mon esprit. Ce fut ma motivation, ma raison de vivre. J’allais devenir une idole.

I : Au moins votre souvenir est positif… Et votre père ?

G :Mon père fut aussi fortement affecté de la mort de ma mère, mais quelques mois plus tard, il se remaria avec une petite starlette de 20 ans. Il ne m’abandonna pas pour autant, ce qui titilla la jalousie de Miss refaite ( rire) Je continuais de me balader sur les tapis rouges et c’est pour mes 9 ans que j’eus le plus grand cadeau jamais fait à une gamine.

I : Votre rencontre avec Mr. Lagerfeld.

G : Exact. J’ai rencontré mon futur tuteur et mentor : Karl Lagerfeld. Qu’est-ce qu’un couturier de renommé mondiale ferait avec une gamine me diriez-vous ? Il a vu en moi un espoir de voir renaitre la dynastie Chanel. Il voyait Coco en moi. Je le cite encore…
« Tu lui ressembles comme deux gouttes d’eau, Darling. Viens dans mon atelier quand tu seras prête. Je t’apprendrais tout ce que tu as à savoir et nous ferons de belles choses ensemble « Vous vous rendez compte ? Moi, la future princesse de la machine à coudre ?
La suite de mon enfance fut plutôt positive dans un sens. Casting TV, petits concerts et concours, je commençais doucement une montée en France…

I : Alors pourquoi ne pas y être restée ? Pourquoi avoir voulu venir ici ?

G : En 2013 , je perdis mon papa dans un accident de voiture. Je n’avais alors que 15 ans et nulle part où aller. Toute ma famille habitait aux quatre coins du monde et tous s’inquiétait plutôt de l’entreprise que de la petite orpheline.
I : Cela dut être douloureux…

G : Pas vraiment… Je n’étais pas très proche de ma famille.

I : Oh, je vois… Pardonnez-moi. C’est après que vous êtes venue non ?

G : En effet. Karl fut mon sauveur. En accord avec les autorités et ma famille, il devint mon tuteur officiel. Je le rejoignis alors à New York pour vivre avec lui et commencer mon apprentissage. Je suivais des cours à domicile par des professeurs compétents, ce qui fait que j’eus mon bac avec mention. Entre temps, je continuais les castings.

I : Et votre montée ?

G : J’y viens ! C’est un jour peu après mon 17ème anniversaire, qu’on m’appela sur le fixe. J’avais été sélectionnée sous maquette pour enregistrer mon premier disque. Ce que je fis assez rapidement. Celui-ci ne fut pas de grand effet, alors Karl m’annonça une autre grande nouvelle : j’étais prise pour un feuilleton sur les enfants stars. J’y jouais une petite ado française qui avait une double vie.

I : On connait tous ce feuilleton où vous étiez Elena Strauss et Viviana. C’était amusant à l’époque.
G : J’en ai de très bons souvenirs en effet. Je suis toujours amie d’ailleurs, avec certains de mes camarades ! Vous y croyez ? Toutes les petits filles s’identifiaient à ma personne et reprenait mes chansons

I : Et coté couture ?

G : J’ai continué mon apprentissage auprès de Karl. J’ai produit quelques pièces de certaines collections jusqu’à cette année. En parallèle, je travaille sur ma propre collection. A sa mort, il m’a légué son empire et m’a conseillé d’aller étudier le droit à Harvard pour avoir un bagage universitaire. Je gère l’entreprise à distance, mais ce n’est nullement contraignant !

I : Ouh ! On a hâte de voir ça à la Fashion Week de l’année prochaine ! Bon les filles, vous connaissez toutes, la suite. Grande star chez les ados, propre feuilleton qui passe sur les chaines tel Disney Channel, stades remplis…Mais du côté des cœurs, Gabrielle ?

G :Ah… Côté garçons ?

I : Oui !

G : Non, mais c’est que vous êtes curieux !(rire) Oui, j’ai eu quelques aventures. Surtout avec des stars de mon âge et quelques plus âgés. Mais non, je ne suis pas en couple actuellement. Trop de boulot.

I : Même pas un petit crush sur quelqu’un ?

G : Peut-être que oui… peut-être que non.

I : Après votre relation avec Max World, des milliers de garçons sont à votre cou, Gabrielle ! On attend de voir qui sera le prochain chanceux !